La fille du cordonnier

Le comte soupira profonfemment. Betty regarda Toundra, intriguée.


" Y a-t-il un problème?

-....oui, enfin, il y a très longtemps, les balkans n'arrêtaient pas de déranger mon peuple avec la guerre. Alors, pour que les balkans ne fassent plus ça, il fallait que je leur donne ma fille, Aurore. Ils promirent de s'éloigner pour toujours, mais je vois qu'ils ont rompu leur promesse.

- Qu'allons nous faire, maintenant. Mon ami, Groel, est en danger. Il est emprisoné par le balkans et Altor, un elfe m'a dit d'aller vous voir pour demander de l'aide. En plein chemin, on nous a attaqués!

-....mmmmm, c'est peut-ètre une occasion pour récupérer ma fille.....je te propose une chose: je t'offre tout une armée à at disposition si tu réussi a ramener ma fille Aurore.

- Marché conclu!" Aussitôt, des chevalier et soldats apparurent de partout, un a pied, d'autres à cheval, à dos de lion ou encore des dragons. Betty monta sur Toundra et fit un signe aux soldats de marche. Ils quittèrent le château vers la cité des balkans. Juste avant de franchir la porte d'entrée de la comté, un viellard s'approcha de Betty. Il lui tendit une épée quie scintillait de mille feux.

" C'est pour vous, mademoiselle.

- Mais....je ne puis l'accepter! Je ne sais même pas qui me l'offre!

- .....je peux juste vous dire que c'est de la part d'un ami"

Betty, en entendant ces paroles, brandit l'épée. Elle était vraiment belle: sa poignet était orné d'une lune à doite et d'un soleil à gauche. Soudain, elle sentit une force provenant de l'épée qui rentrait en elle. Tout en marchant, elle lit une inscription sur l'épée: fidelle à l'élue. Peut-être était-ce una autre épée de l'élue?

Enfin, le soleil se coucha. Betty leva la main et fit signe aux chevalier pour faire une halte. Ils étaient encore assez loin du but, et ils avaient besoin de reprendre des forces avant la bataille.
Aussitôt le camp se monta, et Betty se trouva dans une tente en soie rouge. À l'intérieur se trouvaient une multitude de coussins aux couleurs chaudes, et un bond lit moelleux. Betty soupira d'aise, et s'installa confortablement.
Elle pensa aux évènements de la journée. Que de choses en un seul jour ! Et maintenant, elle se trouvait à la tête d'une armée. Seulement d'y penser, elle avait le tournis. Une armée entière ! Elle avait été folle d'accepter. Elle n'était qu'une petite fille de cordonnier sans nom, qui, en quelques évènements était devenue une Élue. Une Élue devant affronter des forces obscures, ne sachant pas manier une épée et n'ayant presque aucune connaissance magique. Pour la première fois dans sa vie, la vie de milliers de personnes reposaient sur ses épaules, et elle n'était pas sûre d'aimer ça. Du tout.
Soudain, une ombre fugace entra dans sa chambre, et plaqua la main sur sa bouche.

"Mmmm ! Mmmm ! protesta Betty en se débattant de plus belle.
- Chuut ! Ils vont me repérer !" murmura une voix de garçon derrière elle.

Des ombres de soldats passèrent devant la tente, et Betty entendit distinctement :

"Il est passé par où ?
- Ne me dis pas qu'on l'a perdu ! Le cap'tain va voir rouge si on attrape pas ce voleur !
- Ben, on a qu'à continuer à chercher. Viens, je crois qu'il est allé dans la forêt."

Les soldats s'éloignèrent, et la main et la pression sur la bouche de Betty s'amoindrit.

"Pfiou ! soupira le garçon. J'ai eu chaud !"

Betty se retourna, et se trouva en face d'un garçon de son âge. Mince, il avait des cheveux noirs comme la nuit. son visage émacié montrait deux yeux d'un bleu si clair qu'ils étaient presque blanc. Il était remplit de suie, ainsi que ses habits, ces derniers étant rapiécés.

"Tu... tu es qui toi ? demanda Betty, curieuse et soupçonneuse à la fois.
- Tom. Tom L'ombre, à vôtre service, dit l'étrange personnage en esquissant une courbette. Le meilleur voleur de toute la contrée, ne craignant ni rois, ni impôts, ni soldats...
- C'est pour ça que tu étais en train de te cacher de ces derniers, je suppose, répliqua Betty.
- En fait, dit Tom, gêné, je n'ai pas trop envie qu'ils me voient ces deux là. Ils font partie d'une armée surpuissante. D'ailleurs, tu es une fille, toi, tu ne devrais pas être là. qui es tu ? La fille d'un capitaine ? Une prisonnière de guerre ?
- La dirigeante de cette armée surpuissante, comme tu dis.
- Oh !
- Oui, ça peut paraître bizarre... Moi-même, je ne sais pas comment j'ai fait pour atterrir ici.
- Et... tu t'appelle comment ?
- Betty. Enfin, hier j'étais Arian, et demain j'aurais un nom commençant par C. Et comme Viviane n'est pas là, je en sais même pas comment je m'appellerais.
- Attends... Tu commande une armée, tu change tous les jours de nom... Alors tu es... Non, ne me dit pas que tu es l'Élue ?!
- Oui, je le crains. Comme tu peux le constater, je ne suis pas ravie ravie d'assumer se rôle.
- Wahou ! Et moi qui me vantait d'être un super voleur ! J'espère que tu ne vas pas me faire prisonnier, j'ai volé du pain à votre cantine.
- C'est pour ça que tu fuyais ? Pour du pain ? Ne t'inquiète pas, je ne dirais rien.
- Alors, merci ! Et au revoir !"

Le garçon allait sortir de la tente quand Betty lui dit :

"Attend ! Tu reviendra demain ?
- Bien sûr !"

Et il partit.

betty sentit une etrange sensation dans son coeur. Etait -elle amoureuse? oui, elle etait amoureuse. mais elle ne savait pas que cela etait trés dangereux. Non, elle ne le savait pas encore. Elle s'endormit, en oubliant totalement la grande guerre qui allait décider sa vie ou sa mort. Elle pensa qu'elle pourrait demander à Tom s'il pourrait l'aider. Elle rêva qu'elle etait dans la bataille et que tout à coup, tom la prenait et l'emmmeanit dans une étrange maisone et lui dit: " tu vas mourir si tu ne prends pas ton épee avec .... "
- betty! betty! réveille toi!

Un soldat la secouait.
-Hmmm...Quel nom dois-je porter aujourd'hui?
-Vivianne avait laissé une liste de noms dans ta poche.Tu te baptise Caelis aujourd'hui.
-Ah.
Lourdement, Caelis se leva.Elle repensait à Tom L'ombre...Non.Elle n'était pas amoureuse.Peut-être prise d'un charme, mais pas amoureuse.De toute façon, elle avait mille autres choses en tête ,alors, autant s'embrouiller le moins possible.

Encore engourdie, elle s'habilla machinalement, et pris son épée. Elle rangea soigneusement l'ancienne dans son sac, et mis la nouvelle dans son fourreau. Sa présence la rassurait, mais ce n'était pas assez pour oublier qu'elle allait se trouver en plein bataille.
Elle allait sortir de sa tente quand un soldat arriva, et annonça :

"Mademoiselle, euh...
- Caelis.
- Caelis, l'Assemblée des stratèges vous attend pour établir la stratégie de la bataille.
- Mmmh, marmonna Caelis, encore endormie. J'arrive."

Elle sortit dehors. L'air était frais, vivifiant, et lui coupa le souffle. En jurant contre la guerre, le froid et tout le reste, Caelis se dirigea vers la plus grande tente, la tente du conseil. Quand elle y rentra, elle soupira d'aise. Un feu au coin de la tente diffusait une douce chaleur, qui entra lentement mais inexorablement dans son corps, la réchauffant tout entière. Ah ! si les guerres pouvaient se faire dans des tentes !
Au centre se trouvait une table ronde, où se trouvaient une dizaine d'hommes peu près. L'un d'eux était levé, débitant une longue explication en signalant divers points d'une carte. Il était d'âge mûr, portant une moustache noire et des cheveux bruns bouclés. Apparemment, c'était lui le plus important. Capitaine, colonel ou sergent, quelque chose dans le genre.
Quand Caelis s'approcha de la table, les discussions se turent, et des vingtaines d'yeux se braquèrent sur elle. Mal à l'aise, elle s'assit à une chaise vacante, dans une des extrémités de la table. Elle était la dirigeante que personne n'avait voulu, qui ne savait pas manier une épée, encore moins diriger une armée.
Le moustachu la dévisagea et la salua :

"Bonjour...
- Caelis. Aujourd'hui c'est Caelis.
- Bien. Je m'appelle Atween, je suis le dirigeant des troupes. Nous étions en train de discuter la stratégie à adopter pour l'assiègent de leur camp.
- Euh... où se trouve-t-il en fait, leur camp ?"

Elle avait l'impression d'être complètement débile. Sur le moment, elle n'avait qu'une seule envie : disparaître sous terre, se volatiliser. Plus de problèmes, plus de guerre, plus d'armée. Le rêve !

"D'après nos éclaireurs, répondit Atween, à plusieurs jours de marche. Environ, deux ou trois."

Caelis poussa un soupir de soulagement. Ainsi, ce n'était pas cette après-midi ! Elle avait eut chaud !
Les hommes continuèrent à parler, proposant des stratégies à adopter, telle que "la tenaille", "le nœud en boucle" ou "l'orifice", dont Caelis ne comprenait mot. Résumé : elle s'ennuyait ferme. Enfin, le conseil finit, et étouffant un bâillement elle sortit de la tente. Déjà, le campement était levé, et les soldats s'affairaient.
Caelis alla rejoindre Toundra, quand soudain une ombre passa devant elle. une ombre qu'elle connaissait bien, pour l'avoir vue la veille.

"Tom ! Tu es venu !
- Évidemment ! J'allais pas te laisser tomber. Même si je ne te connais depuis hier et je ne sais même pas comment tu t'appelle aujourd'hui...
- Caelis. Agaçant de changer tout le temps de prénom. Vivement que cette quête soit finie et que j'en ai un pour moi."

Ils continuèrent à marcher, se dirigeant vers l'endroit où se trouvaient les animaux.

"Ça fait comment de diriger une armée ? demanda soudain Tom.
- Chai pas. Rien de spécial. En tout cas, c'est pas moi qui la dirige, c'est Atween. Moi, je suis juste un peu comme... la propriétaire. En plus, je sais même pas manier l'épée.
- Non ! Tu rigole ? Tu te dirige vers un bain de sang et ne sais même pas te battre ?
- Ben... non. Tout es allé si vite...
- Alors Betty... ou Caelis, peu importe, tu es tombée sur la bonne personne. Moi, Tom l'Ombre, le meilleur des voleurs, va t'apprendre à te battre... après avoir pris un petit déjeuner."

-Ok.Je vais chercher le plateau.
Sur ce, elle alla s'adresser à Atween, laissant seul Tom.
"Atween, tout d'abord, désolée, je n'ai pas choisi d'être l'élue.Ce n'est pas de ma faute si le compte de Boréal m'a proposé de conduire cette troupe pour délivrer sa fille des balkans.En deux ou trois mouvements, je me suis retrouvée dans cette sorte de royaume.Après, tu t'imagines qu'avec tout ça, j'ai faim.Pourrais tu m'indiquer la tente où il y a le petit déjeuner?"
En méditant les paroles de Caelis, Atween pointa d'un air distrait une petite table sur laquelle était disposé le petit déjeuner.

Quand Tom vit toute la nourriture, il s'y jeta dessus. Caelis était un peu surprise:
"- Ça fait combien que tu n'a pas mangé?
- Euh...environ... trois jours ou quatre...
- Ah, je comprends. "

Quand ils eurent fini de manger, Tom dit :
" Caelis, je vais t'entrainer. Mais pour cela il faut aller à un endroit calme... allez, viens! "
Tom prit la jeune fille et l'entraina à travers les bos, sans que bien sur, personne ne les voie. Dix minutes apres, ils arriverent dans un grand pré verd, silencieux... le reve.
"Allez, montre moi comment tu te défends sans l'épée.
- Mais.. je ne sais pas!
- Essaye!"

Tom donna un coup de pied à Caelis, ce qui la fit tomber par terre.
- Aïe ! Tu pourrais faire attention!
Tom, mis sa main sur son front et dit :
"Je vois que ça va etre dificile! j'ai à faire à une .... laisse tomber"
Le jeune garçon prit Caelis et commença à lui montrer comment se battre sans l'épée.

"Tiens toi droite. Voilà, comme ça. Maintenant, essaye de m'attaquer."

Caelis haussa un sourcil. Elle ne savait pas du tout comment elle allait s'y prendre. Elle décida de lui donner un coup de pied au ventre, hésitante qu'en même de peur de lui faire mal. Au moment où son pied allait trouver l'estomac du jeune voleur, ce dernier esquiva, se qui fit que Caelis se voit projetée en avant par son élan.

"Mmmh, pas mal.
- Pff ! dit Caelis en se relevant. C'est toi qui le dit ! Je ne t'ai même pas frôlé.
- Ce n'est qu'une question d'anticiper. Il faut que tu anticipe tous les mouvements de ton adversaire. Maintenant tu sais que je vais me mettre de côté, refait ton coup."

Caelis recommença, convaincue que Tom était trop fort pour qu'elle ai peur de lui faire mal. Cette fois, quand Tom s'esquiva, elle avança sa main et le plaqua contre le sol.

"Un point pour toi ! dit Tom, en rigolant. Tu apprends vite ! Maintenant, c'est toi qui va devoir te défendre."

Le jeune garçon se leva et recula. Caelis, sur ses gardes, se leva également. Tom lança alors le pied vers son estomac. La jeune fille allait l'éviter, mais le jeune voleur dévia sa trajectoire et dirigea son pied vers ses épaules, la faisant tomber de tout son long.

"Aïe ! Ça fait mal tu sais !
- En pleine bataille, un balkan ne se contentera pas de te faire mal. Il prendra un sabre et... Adieu l'Élue ! Recommence."

Cette fois ci, Tom essaya un coup de poing sur l'épaule pour la déséquilibrer, mais Caelis, qui avait deviné son mouvement, le bloqua, et lui rendit aussi vite un coup de pied.
-Pas mal...
-Mouais...
-Passons à l'épée.Utilise celle ci pour le moment, elle est légère.Regarde, pour ne pas nous blaisser, nous allons nous battre contre ce Chêne.Montre moi ce que tu sais faire.

elle prit l'épée et hésita:
" mais je fais quoi?
-imagine toi que tu est e face d'un balkan! "
caelus commença a donner pleins de coups dépee et tom l'arreta:
" pff, arrete! vraiment, avec l'eppe, t'es nulle! alors, faut la prendre comme ça d'abord puis apres tu dois le faire avec plus de classe!"
caelus suiva ses conseils et elle y arriva vite, tellement que tom lui dit " -dis donc, maintenant je comprends pourquoi ils t'on choisit! "
caelus rigola, il etait vraiment sympa tom!

Au bout d'une longue heure d’entraînements, son estomac commença a faire des drôles de bruits:

-Dis, Tom, j'ai faim...

-Bien sur, moi j'ai déjeuné, mais pas toi...

-On pourrait peut-être faire une petite pause... Le temps de manger un petit quelque chose...

-D'accord, mais 5 minutes...

Elle courrait déjà vers les tentes.

Quand il ne la voyait plus et qu'il commença a se diriger vers une pierre pour s'asseoir, une mésange s'approcha de lui:

-Coucou Tom.

- ah, salut burelle!
- alors, tu l'as trouvée?
-oui, et je suis en traine de l'aider a s'entrainer..
-mais... tu ne lui a pas encore dit?
- non... je ne sais pas....
- mais, tu imagines si elle ne le sait pas ce qui peut lui arriver!!??
-pars, elle arrive.

caelius arriva et dit:
" mmmh, j'ai bien mangé! tu parlais avec qui?
- ah, non, rien..."

Cealis sentit le gêne dans la voix de Tom, mais elle n'en dit rien. Ils recommencèrent l'entraînement, plus intensif et plus dur qu'auparavant.
Bientôt, la jeune fille sentit des courbatures partout dans son corps. Elle aller demander une pause quand les trompettes sonnèrent.

"Qu'est ce que c'est ? demanda Tom.
- On pars plus loin, répondit Caelis en poussant un bref soupir de soulagement à l'idée de ne pas devoir s'entraîner. Tu nous suis ?
- Évidemment ! Sans moi, tu ne résister pas deux secondes.
- Mais... et tes parents ?"

Une ombre passa sur le visage de Tom.

"Ils sont... morts. Tous les deux. Dans un incendie.
- Je... Je suis désolée.
- Oui. tout le monde l'est. Mais toi tu dois comprendre.
- Comment ça ?
- Ça fait combien de temps que tu ne vois pas ta famille ?"

La réalité l frappa comme un fouet. Elle n'avait pas vu sa famille depuis trois jours, ce qui semblait pour elle une éternité. Et elle ne les verrai peut être jamais à nouveau.

Après 20 minutes de silence, Caelis se leva, et, dans un bref "salut" à Tom, elle partit vers le campement. Là-bas, les soldats démontaient les tentes. Quand il la vit apparaître, Atween lui dit:
"Caelis, tes mots me rapèlent ceux de l'élue."
Caelis soupira. Encore un truc d'élue!Elle commençait déjà à s'en lasser.

Avec l'aide de deux soldats, elle démonta sa tente et la rangea dans son petit sac. Après, elle monta sur Toundra, qui après un bref rugissement se mit en marche à cote de la cavalerie.

Le voyage lui parut très long, trop long même.La sueur perlait déjà sur sont front quand Atween annonça:
-Le campement des Balkans se trouve derrière cette colline.
-Arrêtons nous., dit un autre soldat
-Non!Si près du but?!
-Écoutez, commence Caelis, je crois que....
Elle ne conaissait pas le nom du soldat.
-Tezen., dit Atween comme si il avait lu dans ses pensées
-C'est ça!Tezen a raison.Nous sommes éreintés, et si une embuscade nous attendait derrière la colline, nous serions incapables de résister bien longtemps., reprit Caelis.
-Bien,répond Atween.Qui vote pour faire une pose?
Peu à peu, de nombreux "moi" se firent entendre.
"Alors qu'il en soit ainsi."

Ils remontèrent en silence toutes les tentes et se reposèrent. C'était décidé, le lendemain, ils attaqueraient les balkans.

Caelis esperait qu'elle n'aurait pas à faire à une autre Assemblée de plans d'attaque.Elle tenta de dormir, mais ses pensées était trop agitées. Elle attendit un peu puis, en cachette, sortit de sa tente et monta sur le dos de Toundra.Caelis s'aprettait à partir en promenade, mais malheureuseument...
-Hé!Que diable fais tu ici!Tu devrais te reposer!, chuchote Tom avec une pointe de nervosité dans la voix
- J'ai envie d'aller faire un tour, c'est tout. Et ce n'est pas toi qui va m'en empêcher., réplique Caelis.

- Demain va être un grand jour, continue Tom. Ça va être ta prmière bataille."

Caelis nota un soupçon de tristesse dans cette dernière phrase.

"Allez, viens, dit tom. Entrons dans ta tente. Je vais te raconter quelque chose."

Ils entrèrent dans la tente bien confortable, et s'installèrent. Tom inspira plusieurs bouffées d'air, avant de se lancer :

"J'avais six ans. Nous habitions tous dans une maison assez petite, mais que j'aimais plus que tout, mon père, ma mère, mes frères et sœurs et moi. Comment te le dire... nous étions heureux. Mais un jours, les balkans sont arrivés. Ils ont tué décimé, massacré tout le village. Et il lui ont mis feu. Nos parents avaient peur peur pour nous, ils nous ont ordonné de courir vers les bois. Mais les balkans sont arrivés et ils ont tués mes frères et sœurs. J'étais tombé dans un trou, et ils ne m'ont pas vu. Mes parents... eux aussi étaient morts. J'ai été trouvé dans le trou par un voleur, qui m'a recueilli, nourrit, soigné. Pour survivre, je devais voler. J'aime bien ça, mais ma famille me manque."

Ils restèrent en silence. Un larme coula le long de la joue de Tom, qu'il essuya rageusement d'un revers de manche. Puis il rajouta :

"C'est pour ça que je veux que tu participe à cette bataille, et que tu gagne cette quête. Pour qu'il n'y ai plus de personnes qui souffrent, et pour qu'un autre enfant de six ans ne perde pas sa famille d'au coup."

-Tu sais, avec ce truc d'élue, je ne reverrais peut-être plus jamais mon père...C'est assez difficile d'accepter notre vie.Pourtant, on ne choisi pas.Quand il se passe quelque choses, la vie te dit "arrange-toi", et elle ne t'est d'aucune aide...
-C'est bien ça. Si la vie ne veut pas t'aider à t'arranger avec les balkans, moi si.Allez, je ne veux pas t'embêter plus longtems.
Et Tom partit, laissant seule Caelis.

Elle s'assit. En réfléchissant a sa conversation avec Tom, elle se rappela: "je ne reverrais peut-être plus jamais mon père". Et oui. C'était vrai. Elle n'y avait pas pensé. Son père devrait être désespéré, car elle avait disparu. Triste, elle s'endormit lorsqu'une larme coulait le long de sa joue.

Caelis et Tom s'entraînèrent pendant deux bonnes heures. Caelis était couverte de sueur, Tom aussi. Ils s'assirent sous le grand chêne pour se reposer quand Tom lui demanda:

" Au fait, tu ne m'as pas dit comment t'es-tu convertie en l'Élue!

- Et bien, c'était il y a quatre jours. Je vivais avec mon père qui était cordonnier. Je quitta la maison pour aller puisser de l'eau et c'est à ce moment là que je rencontra Viviane et Groel. Ils m'ont dit que j'étaits l'Élue et j'ai finit par les suivres.

- Mais....et ton père? Il ne te manque pas?

- Pas du tout! En réalité, ce n'est pas mon vrai père. Quand j'étaits un bébé, mes parents m'ont abandonnés sur un fleuve. Et ce fut le cordonnier qui me recueillit. Il me nourrit et m'accepta comme sa fille légitime. Mais ces derniers temps, il se comportait d'une façon bien étrange.

- Comment ça étrange?

- Le soir, par exemple, il fouillait dans son coffre le plus précieux et restait à le regarder pendant des heures. Puis, le matin, très tôt, il allait souvent dans la partie de la forêt la plus profonde...."

Un cri d'un cort les sursauta. Cealis et Tom se levèrent et virent que l'armée était près à partir. La fille s'élança vers le campement quand Tom lui prit le bras:

" Où vas-tu?

- Tu ne vois pas? Le campement se lève! Il faut que je parte!

- Alors....permet-moi de t'accompagner! Je serais ton écuyer!

- Mais...je ne suis pas chevalier, que je sache!

- Non, mais peut être bientôt"

Caelis lui sourit et l'entraîna vers le campement. Les chevaliers montaient sur leurs montures et les soldats se préparaient. Caelis entra dans sa tente et sortit d'un coffre en bois doré une tunique rouge, un casque et des chaussures. Elle tendit le tout à son nouvel ami. Elle lui fit signe de se dépêcher. En attendant Tom, elle alla voir Toundra qui l'attendait derrière la tente. Caelis caressa sa lionne qui ronronait fortement. Tout à coup, Tom sortit de la tente avec ses nouveaux habits.

Caelis le regarda. Il avait maintenant une nouvelle allure. On avait l'impression qu'il venait d'une famille noble. Tom se regarda et demanda à Caelis:

" Alors? Comment tu me trouve?

- C'est...parfait! Viens je t'ai trouvé un cheval. Tu sais monter, n'est-ce pas? Étant voleur, tu a dû voler des chevaux, non?

- Oui, enfin...bon! Ça n'a pas d'importance, dit-il honteux en montant sur le cheval baie.

- Je rigolais! Ne t'en fait pas! je ne dirais à personne qui est tu.....si toi, tu me promet d'être à mes côtés!

- co...comment....oui....oui, bien sûr!" Tom devint rouge comme une tomate. Heureusement, Caelis ne l'avait pas vu. Elle talonna Toundra et se dirigea vesr Atween qui l'attendait devant les files des chevaliers. Tom soupira, regarda Caelis et la suivit.

Caelis ralentit soudainement l'alure.
-Qu'y a-t-il?, demande Atween
-Nous nous jetons dans la gueule du loup, sans même savoir ce que nous allons faire!, réplique Caelis
-Que propose tu, alors?, répond calmement Atween
Caelis se tut.Elle ne s'y attendait pas, à celle-là.Réfléchissant à toute vitesse, elle articula:
-Nous ne pouvons pas débouler en masse, comme ça, comme un troupeau de bisons.Nous pourions nous diviser en quatre groupes.Le premier arrive devant l'entrée principale et attire l'attention des balkans.Le deuxième groupe se glissera dans le camp, et tentera de repérer les prisonniers.Ensuite, quand il les a trouvés, il fait signe aux deux autres groupes pour aller libérer les prisonniers.Si on n'arrive pas à les libérer, ou que le deuxième groupe ne trouve pas les prisonniers, on se retire.

-Tu parles comme l'élue que tu est. C'est bien. Qu'il en soit ainsi. Attends... Toi! Petit voleur! Chenapan!, s’écria t'il en se dirigeant vers Tom. Mais il était déjà parti au galop.

Et elle se rappela tout de suite quelle devait changer de nom, et elle décida de s’appeler Daniela.

-Laisse le tranquille, dit elle calment a Atween.

-Jamais!, répondit-il.

-C'est un ordre, dit elle tellement sévèrement qu'il en eut peur.

-Comme vous désirez, dit il en effectuant une petite révérence.

Pendant ce temps, Tom n'avait pas su arrêter son cheval, et était en plein galop vers la foret. Elle mit son cheval en route et rapidement l'attrapa. C'était bien connu, le cheval de l'Elue était le plus rapide, forcément, grâce aux pouvoirs que l'épée libérait.

-Shhhhhhhht..., fit elle au cheval, caaaalme toi, douououcement, voila...

Le cheval, s'étant arrêté, Tom descendit.

-Mmmm... Merci, bredouilla t'il finalement.

-De rien, dit elle, le sourire aux lèvres.

Daniela et Tom revinrent au camp. Atween fusilla du regard le petit voleur, ce dernier se recroquevillant sur son siège. L'élue, imperturbable, lança au commandant :

"Je crois que pour le deuxième groupe qui doit localsier les prisonniers, se pourraient être moi et Tom. Nous sommes discrets et plsua agiles, nous nous ferons mois remarquer.
- Vous en êtes sûre ?
- Certaine.
- Bon, alors je suppose que rien ne vous fera changer d'avis. Venz, nous allons organiser les troupes."